En alternance 1 mercredi sur 2 avec l'évangile de Sri Sarada Devi à 7h30 dans la quotidienne Demain n'arrive jamais présentée par Naren
Pour ceux qui sont intéressés par Ramakrishna et le mouvement Vedanta en général, c'est le livre des livres. Si vous êtes coincés sur une île déserte, ce livre est à prendre avec vous! C'est un chef-d'œuvre de la spiritualité, un livre qui va vous accompagner le reste de votre vie. Conversations entre Sri Ramakrishna et ses disciples et fidèles, c'est une source directe du message spirituel et des enseignements du Maître.
Cet entretien assez court et le premier publié dans le Katamritha sur la période de Cossipore. En effet, l’entretien 22 (antérieur d’un mois quant à la date) est paru dans la traduction de M, mais en bengali seulement dans le livre III. On y a rajouté l’entretien daté du lendemain, également assez court, qui le complète (et clot quant à lui le livre IV). Le thème de la discussion avec Girish, celui du choix entre le renoncement au monde et la vie religieuse au sein de la famille, est capital pour M. Il s’est toujours posé cette question, et encore plus au moment où son maître va disparaître, et où sa vie familiale est déchiré par le drame qu’il mentionne brièvement.
Cette entretien assez court, contient une scène impressionnante : à la dernière Kalipuja de la vie de Ramakrishna, l’image de Ramakrishna malade « habité » par Kali. Le docteur Sarkar fait ici sa dernière vraie apparition, et ne repaitra plus que brièvement.
La fin du livre II nous amène à la maladie de Ramakrishna avec le docteur Sarkar comme personnage central. Cette entretien est parallèle à l’entretien à 21 antérieur de deux jours. On n’y retrouve les arguments des disciples contre le rationalisme du docteur, et Shyam Basu, qui alors s’intéressait au « paranormal », pour une belle introduction final.
Cette entretien ressemble un peu à l’entretien 17 du 11 mars, qui décrit aussi une visite chez Balaram, puis chez Girish. Ils ont en commun une discussion où Girish se fait le champion de l’avatar, et la description de l’amour débordant de Ramakrishna pour Naren. On peut s’amuser de la prétention de Mohima, ou de voir Naren défendre Hazra, mais l’entretien dans son ensemble est plus anecdotique. Noter qu’on n’y mentionne pour la première fois la maladie du maître
Nous reprenons ici le cours du livre II. Parmi les entretiens ou M fait mention du bras cassés de Sri Ramakrishna, celui-ci est le premier paru et le dernier chronologiquement. Il est long et très intéressant, reflétant le changement d’état survenu à l’occasion de cette épreuve–la vision de l’homme comme la plus haute manifestation de Dieu. On n’y voit aussi le personnage de Ram, le plus ancien des disciples, toujours un peu grognon, cherchant en vain à tirer de Ramakrishna un jugement sévère sur Keshav et son église. Ce qu’il obtient finalement est un brûlant éloge de la tolérance avec la célèbre parabole du « bassin à plusieurs ghâts »
Une nouvelle série dentretiens couvrant un mois environ, sur le thème du Maître au bras cassé. Sri Ramakrishna s'était déjà bléssé à plusieurs reprisesnen état d'extase, et l'un de ses disciples proche (Latu, Baburam, Rakhal) devait veiller sur lui. En se rendant vers les tamaris le Maître se prit les pieds dans la balustrade en fer et se cassa le bras gauche. Chaque événement étant selon l'hindouisme la résultante du karma accumulé, la blessure du Maître posait un problème : pour les gens de l'extérieur c'était une ombre pour sa renommée, pour les disciples proches une incitation à penser que le Maître payait ainsi, non ses propores fautes, mais les péchés d'autrui. À la fin de cet Entretien, Ramakrishna lui-même décrira cet épisode comme un tournant, ramenant son esprit vers l'Unité. Plus tard encore, les disciples liront dans ce mouvement vers l'intérieur un signe du départ prochain de leur Maître
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