Enseignant de yoga depuis 15 ans et formateur en yoga. Après une formation d’ingénieur, il a exercé des responsabilités managériales en entreprise pendant 35 ans et il a découvert le yoga à l’âge de 30 ans qui, plus tard, est devenu son chemin de spiritualité. Pendant de nombreuses années il a approfondi sa recherche dans la voie du vedānta d’abord par l’enseignement d’Arnaud Desjardins à son ashram de Hauteville, puis, après quelques voyages en Inde, au Centre Védantique Râmakrishna de Gretz où il a suivi assidûment l’enseignement de Swami Veetamohananda. Son intérêt pour le yoga et le vedānta, l’a amené à étudier le sanskrit pour traduire et mieux comprendre les textes fondamentaux. Il a également étudié et il pratique les rites védiques et le chant des mantras usuels. C’est avec passion qu’il s’attache maintenant à transmettre ce qu’il a reçu
Plonger au cœur du Soi, c’est s’ouvrir à l’Absolu, au Brahman impérissable, au-delà du temps et de la forme. Jacques Bancelin – Yogîndra nous guide dans cet enseignement profond issu de la Bhagavad Gîtâ et des Upanishads. Ce yoga est une voie de discernement, de silence et d’union avec l’Éternel. Une invitation à reconnaître en soi ce qui ne naît ni ne meurt : la Présence pure.
Enregistrée le 15 décembre 2024 au CVR
Le détachement, le renoncement, l’abandon, plusieurs mots en sanskrit désignent cet état dans lequel le sage a renoncé à toute action égoïste. L’état extrême de cet état est le saṁnyāsa, le détachement total dans la fusion avec le divin, tel qu’il est décrit aussi bien par le vedānta que par maître Eckhart.
Selon le Sanātana Dharma, la libération, mokṣa, est l’un des quatre buts de la vie. La conférence explore ce thème à la lumière des textes tels que la Bhagavad Gītā, les upaniṣad, et aussi des passages de l’Évangile, pour éclairer et guider le chercheur spirituel vers amṛta, l’immortalité. Sans oublier qu’en réalité nous sommes déjà libres bien que nous ne le sachions pas.
Diffusée avec l'aimable autorisation de la Fédération Védique de France
La Bhagavad Gītā nous dit que celui qui a la foi est libéré de l’esclavage des actions. Il est maître de ses sens et libre des désirs. La foi d’abord embryonnaire au début de notre chemin, grandit par le karma yoga, par le bhakti yoga et par la grâce.
La fleur, puṣpa en sanskrit, est l’offrande par excellence. On offre des fleurs pour exprimer son affection envers quelqu’un, pour honorer une représentation divine comme notre iṣṭa devatā. La fleur vient de la terre, elle fait partie de la loi universelle, elle symbolise la beauté et la pureté. Voilà ce qu’en disent les textes védiques.
Bhakti signifie dévotion ou encore : action faite par amour, seulement en vertu de l’amour. Il existe d’infinies manières d’exprimer extérieurement cet amour intérieur.
Faisons une promenade dans les textes védique en allant d'arbre en arbre et de mot sanskrit en mot sanskrit.
Dhyāna est l’art de plonger au-delà des pensées, dans le silence vivant de l’Être. C’est la voie intérieure où l’esprit s’apaise et l’âme s’ouvre à l’Infini. Par la concentration, l’écoute et l’abandon, la conscience s’élève vers sa source. Cette rencontre explore la méditation comme chemin de transformation et de présence véritable.
La libération, mokṣa en sanskrit est l’un des quatre buts de la vie qui sont : dharma, la loi juste, kāma, le désir, artha, la richesse et mokṣa, la libération. Il en est le plus haut, celui qui guide l’usage que nous faisons des trois autres. Il est le résultat de la disparition de avidyā, l’ignorance. Se libérer des bandha, les liens qui nous attachent, est le but de notre chemin spirituel vers amṛta, l’immortalité. Abandonnons les désirs égoïstes qui génèrent la mort. Méditons sur le son oṁ, car il comble les désirs du cœur et il nous donne la libération. La libération nécessite que le chercheur développe deux qualités essentielles : vairāgya, le renoncement et mumukṣutva, l’intense désir de libération. Pour cela nous nous appuyons sur la grâce du guru et sur la buddhi qui est capable de discrimination. Devenir un bhakta, un dévot, permet de se libérer des désirs et de l’ego en pratiquant avec persévérance. La liberté est notre état naturel, et nous l’avons oublié. C’est la connaissance qui libère. La vérité est que nous sommes libres ici et maintenant.
Nous parlerons du Karma Yoga a travers certain versets de la Bhagavad Gita et certaine citation de Swami Vivekananda
L'un des 4 yogas décrit par Swami Vivekananda. Le Raja yoga est à la fois le but du yoga et une méthode pour y parvenir.
A partir de passages dans les textes des Upanishad, on retrouve les deux mots les plus fréquemment cités Jyotis et Tejas. On parlera de la provenance de cette lumière Surya - Savitri - Chandra ou encore Agni. Un voyage dans la lumière.
Le mot sanskrit tapas, l’effort, l’ascèse ou l’austérité, définit une pratique de yoga qui remonte aux plus anciens textes tels que le Ṛg veda, la Taittirīya upaniṣad, la Bhagavad Gītā, ou les Yoga sutra de Patañjali. Loin de l’idée de s’infliger des tortures inhumaines c’est une discipline de l’effort dans notre vie quotidienne. C’est une discipline rigoureuse de purification que nous sommes invités à expérimenter tout au long de notre chemin vers la lumière du Soi. C’est le but du yoga.
En sanskrit le mot sādhana désigne l’accomplissement d’une action, le résultat de cette action et aussi les moyens utilisés pour l’accomplir. Pour le chercheur spirituel, la sādhana est le moyen
d’accomplir toutes les tâches qui lui permettent d’obtenir le but de sa vie. Elle est à la fois le but et le chemin.
La sādhana commence par un travail de purification et toutes les pratiques du yoga et la méditation y contribuent. Le sādhaka, le chercheur spirituel, rencontre des difficultés sur son chemin
tout au long de sa vie, qui nécessitent de sa part un effort, tapas, continu et déterminé. Ces efforts vont peu à peu le libérer des désirs, calmer le mental et réaliser le détachement de l’ego.
Des exemples pris dans les upaniṣad, montrent comment la pratique peut être mise au service de notre but tout au long de notre vie, dans les quatre stades de la vie telle qu’ils sont décrits dans
les veda.
La sādhana est au service des quatre buts de la vie, en particulier du plus important, mokṣa, la libération, qui en est l’aboutissement. Elle est la mise en pratique scrupuleuse et fervente des
enseignements de Kṛṣṇa dans la Bhagavad Gītā et de Patañjali dans le Yoga Sūtra. La richesse de ces enseignements permet à chacun de trouver le chemin qui lui est propre vers Le but unique.
Pour cela deux principes essentiels guident le sādhaka : toujours se tourner vers l’Infini et se détacher de ce qui est changeant pour découvrir le Réel, la lumière, l’immortalité.
Le mantra est une vibration sacrée, une clé sonore qui relie l’humain au divin. Il façonne l’espace intérieur, purifie l’esprit et éveille la lumière de la conscience. Le Gâyatrî mantra, joyau des Védas, invoque la clarté et l’intelligence spirituelle. Cette séance offre une immersion dans son sens profond, sa récitation et sa puissance transformatrice.
Pour que cette discipline porte ses fruits les mots chantés en sanskrit doivent être prononcés de manière juste pour produire la vibration de toutes les cellules et molécules à l’unisson de la vibration de l’infini. De plus comme il est utile de comprendre ce que l’on dit, une approche du sanskrit est nécessaire.