Notre tête et intellect ont des logiciels brillants, mais le cœur représente la batterie de l’ordinateur, si elle est à plat, c’est l’écran noir ! Un des rôles centraux de la pratique consiste à transformer notre énergie piégée dans des « prises de tête » pour en faire une énergie d’expansion altruiste au niveau du cœur. Ce travail est utilement complété par l’éveil du cœur subtil à droite, comme conseillé par Râmana Maharshi.

Une vision efficace du rapport corps-esprit pour transformer le psychisme
La publication assez récente du grand livre de James Mallinson Aux racines du Yoga nous permet d’avoir une appréhension beaucoup plus directe de ce qu’a représenté le yoga depuis les débuts de la tradition indienne. Cela donnera aux méditants actuels de nouvelles idées pour améliorer leur esprit à travers toutes sortes de travaux précis sur le vécu corporel. Jacques Vigne nous citera ces textes, nous montrant en quoi ils développent ce qu’on pourrait appeler une ‘psychomatique positive’, et examinera cette idée quelque peu paradoxale selon laquelle l’anatomie subtile traditionnelle est bien plus utile pour le yoga de la méditation, que l’anatomie physique moderne.

Pour le monde moderne, en particulier l’Occident, la notion d’ami intérieur proposée par le Bouddha semble être un juste milieu entre une notion trop facile de gourou intérieur mis en avant par des gens qui souvent n’ont pas le niveau pour éveiller celui-ci, et d’un gourou extérieur, objet de dévotion extrême et présenté comme infaillible. Si ce dernier est réellement à un niveau très élevé, cela peut être une grande aide pour le disciple, mais sinon, mieux vaut rester prudent.

Jacques abordera aussi la question délicate mais importante du chevauchement fréquent de la guidance spirituelle entre les deux domaines des guidances psychologiques ou spirituelles.

Il commencera par une méditation guidée de type traditionnel sur le gourou. Elle nous permettra aussi de rendre présent Swami Vitamohânanda qui, en ce jour anniversaire du 7 novembre, aura quitté son corps juste deux ans auparavant

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Jacques Vigne , qui a passé 9 ans quasicontinus proche de l’ashram de Ma Anandamayi à Hardwar et a fréquenté souvent son ermitage près d’Almora dans l’Himalaya nous évoquera les bénéfices de la retraite silencieuse. Il se réfèrera aussi en particulier à l’expérience de deux grands retraitants de l’Himalaya, Swami Vijayananda qu’il a fréquenté pendant 25 ans et Tenzin Palmo qu’il fréquente toujours. Jacques a écrit 17 livres sur la psychologie spirituelle, dont La mystique du silence Albin Michel, 2003, qui est réédité régulièrement.

Le yoga intégral est l’intégration des quatre yogas dans notre vie et dans notre pratique : yoga de l’action (karma yoga), yoga de l’amour (bhakti yoga), yoga de la concentration (rāja yoga) yoga de la connaissance (jñāna yoga).

Enregistrée le 2 février 2020

La dualité entraîne les chocs, la peur et finalement le bruit. La méditation de non-dualité résout les oppositions dans la limpidité du silence. Elle est inclusive, si l’on n’inclut pas tout, c’est de nouveau une fausse note, donc un bruit, le bruit du sectarisme. Le silence, c’est d’être seul en face du Seul. A l’inverse, l’excès de messages et de bruits peut mener au burnout celui qui ne sait pas les gérer. Avant le grand silence du samadhi, un ralentissement de l’activité mentale de base est très utile, elle permet de retrouver énergie et clarté d’esprit.

Jacques Vigne , qui a passé 9 ans quasicontinus proche de l’ashram de Ma Anandamayi à Hardwar et a fréquenté souvent son ermitage près d’Almora dans l’Himalaya nous évoquera les bénéfices de la retraite silencieuse. Il se réfèrera aussi en particulier à l’expérience de deux grands retraitants de l’Himalaya, Swami Vijayananda qu’il a fréquenté pendant 25 ans et Tenzin Palmo qu’il fréquente toujours. Jacques a écrit 17 livres sur la psychologie spirituelle, dont La mystique du silence Albin Michel, 2003, qui est réédité régulièrement.

Enregistrée au CVR le 13 mai 2018

Entre tradition et neurosciences

Dans l'hindouisme, l'union de Shiva et Shakti est représentée par la forme androgyne d'Ardhanarishwar, en particulier dans les temples tamouls. Cela évoque une harmonisation des deux latéralités corporelles qui permet du point de vue du yoga l'entrée dans le canal central. En neurosciences, on a montré que cette harmonisation était associée à une entrée dans la méditation profonde. De plus, cette mise en miroir de la gauche et de la droite en tant que moitiés féminine et masculine peut être rapprochée des travaux récents de la Dr Barbara Frederickson sur la relation d'amitié et d'amour comme mise en miroir des activités cérébrales. Jacques Vigne développera ce que ces liens entre neurosciences et tradition peuvent apporter à notre pratique quotidienne de la méditation.

Enregistrée au CVR le 12 février 2017

Nous vivons à une époque paradoxale : d’un côté, il y a un progrès des connaissances et des liens nouveaux qui se créent, par exemple entre neurosciences et méditation, et de l’autre, certaines parties du monde régressent dans la guerre sainte et une violence médiévale qu’on pensait révolue. La méditation laïque et le védanta, chacun à leur manière, respectent l’aspiration mystique de l’être humain et sa volonté de se comprendre et de se transformer, sans rentrer dans la passion des croyances et la tentation de les imposer aux autres de force. Le retour à soi méditatif est aussi un bon antidote contre la pensée unique, qui, paradoxalement, a tendance à infiltrer notre vision du monde malgré la multiplication des sources d’information.

Enregistrée au CVR le 21 décembre 2014

Enregistrée au Centre Védantique Ramakrishna le 16 décembre 2012